La Commission de l’intelligence artificielle a remis au président de la République, le 13 mars 2024, un rapport contenant 25 recommandations pour faire de la France un acteur majeur de la révolution technologique de l’intelligence artificielle (IA). Cette commission est co-présidée par Anne Bouverot, présidente du conseil d’administration de l'ENS et Philippe Aghion, professeur au Collège de France et économiste.
Comme indiqué en octobre dernier, parmi les personnes constituant ce comité, l'Institut DATAIA a le plaisir d'annoncer trois nominations proches de l'écosystème de l'Institut :
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Alexandra Bensamoun, professeure de droit, personnalité qualifiée au CSPLA (ministère de la Culture) et membre du bureau exécutif de l'Institut DATAIA ;
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Nozha Boujemaa, co-chair of the OECD AI Expert Group and Digital Trust Officer Décathlon, founder and former director of the DATAIA Institute ;
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Gaël Varoquaux, INRIA Saclay Research Director, SODA team, Scikit-learn Operations Director.
7 recommandations prioritaires
La Commission formule 25 recommandations à destination des pouvoirs publics, parmi lesquelles 7 prioritaires si la France veut mener en Europe une dynamique d’appropriation collective et de déploiement du plein potentiel de l’IA :
- Créer les conditions d’une appropriation collective de l’IA et de ses enjeux en lançant un plan de sensibilisation et de formation de la nation ;
- Investir massivement dans les entreprises du numérique et la transformation des entreprises pour soutenir l’écosystème français de l’IA et en faire l’un des premiers mondiaux ;
- Faire de la France et de l’Europe un pôle majeur de la puissance de calcul, à court comme à moyen terme ;
- Transformer notre approche de la donnée personnelle pour continuer à protéger tout en facilitant l’innovation au service de nos besoins ;
- Assurer le rayonnement de la culture française en permettant l'accès aux contenus culturels dans le respect des droits de propriété intellectuelle ;
- Assumer le principe d’une expérimentation dans la recherche publique en IA pour en renforcer l’attractivité ;
- Structurer une initiative diplomatique cohérente et concrète visant la fondation d’une gouvernance mondiale de l’IA.
